EDITIONS VOISINAGES EN CROQUIS
« J’ai voulu rendre compte de mes expéditions urbaines en créant en 2001 cette collection Voisinages en croquis. Je souhaitais présenter des moments de vie croqués sur le vif à la manière d’un carnet de voyage. Je propose ainsi une série de recueils au format 10,5x15 cm qui offrent aperçu de mes reportages à la dimension postale. J’invite le lecteur à parcourir chaque lieu de manière topographique dans lequel chaque dessin est cadré de façon photographique, comme un « zoom » pointé sur des instants et des détails qui façonnent le quotidien. Ces incursions sont pour moi le moyen d’explorer un quartier à travers un point de rencontre. En effet, chaque environnement raconte un univers où gens de passage, habitués et habitants se côtoient et partagent quelques instants furtifs à Paris ou ailleurs. »
M.A.B.
La rue Alphonse Daudet et ses abords
Une rue...
Premier recueil
Tirage offset. 1000 ex. 24 pages. Série de 17 dessins. Papier vergé 150 g.
Parution octobre 2001. Prix public (unité) : 6 €.
Il évoque une rue d’un quartier de Paris : la rue Alphonse-Daudet dans le 14ème arrondissement de Paris.
Il a été présenté en octobre 2001 lors d’un concours de nouvelles sur le thème du voisinage – proposé par la Bouquinerie Alésia et l’association ALBA – entraînant alors une dynamique de quartier. Aussi, habitante de la rue Alphonse Daudet depuis un an à l’époque, je décide de me laisser au gré de l’inspiration de la rue et de ses abords… Et dessiner de ce fait « ce petit monde » qui a une présence importante et qui rythme mon quotidien.
Témoignages
« Alphonse Daudet, une petite rue du 14ème, mon quotidien depuis plus de 20 ans. Une vie de quartier où tout l’humain se retrouve, comme dans les Contes du Lundi de ce même Alphonse. Je l’aime ! Le regard de la « croqueuse » a su saisir ces détails familiers que je finis par ne plus voir et qui réveillent les relations que j'ai avec chacun des commerçants. Vivent la rue Alphonse Daudet et ceux qui l'animent. Je les aime ! »
Martine M., habitante de la rue Alphonse Daudet / Mars 2006
« Voilà un regard intime sur la vie paisible de la rue Alphonse Daudet. La délicatesse et l’humour rythment les traits. On a une sensation que les dessins respirent dans le livre. Ils évoquent les lumières que je ressens dans cette parcelle de vie. »
Hiroko Unami, créatrice de mode, une habituée du café Le Daudet / Mars 2006
« Un regard appuyé : le détail, quelques traits rapides : l’ambiance, et l’image est là. Marie-Ange croque avec aisance et simplicité les lieux et les objets, les attitudes et les silhouettes… et parfois avec une mine de rien, les voisins ! »
Nicole Noroy, libraire de la Bouquinerie Alésia Mars 2006
« Marie-Ange, la petite fleur de notre petit quartier qui nous ensoleille par son sourire et sa bonne humeur que nous retrouvons avec plaisir dans son recueil de dessins ! »
Philippe et Chantal Boitel
restaurateurs et limonadiers du café Le Daudet / Mars 2006
Ecrit sur…
(…) Le Daudet a du panache, la boucherie est théâtrale, la Bouquinerie en poche… Sans faire de quartier, on imprime bien le reporter urbain sans idylle passéiste. L’Arlésienne est donc passée par là, tout bat dans les rues…
Yves Yacoël, artiste / Juillet 2000
Un dimanche d’automne au jardin du Luxembourg
Un jardin…
Deuxième recueil de la collection
Tirage offset. 500 ex. dont 50 tirages-de-luxe numérotés de 1 à 50, signés et comprenant une eau-forte originale. 44 pages. Série de 37 dessins. Papier vergé 120 g. Parution décembre 2003. Prix public (unité) : 10 € / Prix tirage-de-luxe : 35 €.
Il évoque un jardin de Paris : le jardin du Luxembourg dans le 6ème arrondissement.
De passage au jardin du Luxembourg, je décide de saisir toutes ces scènes de vie s’offrant à moi un dimanche d’automne ensoleillé et frais… Le verger, le rucher, la fontaine Médicis, les kiosques, le bassin avec ses voiliers petits formats, la pétanque… J’ai voulu alors témoigner de cette expédition en plein cœur végétal de Paris.
Témoignage
« Ah le jardin du Luxembourg ! Ses allées, ses arbres, ses barbes à Papa, et ses manèges en bois… Que de souvenirs partagés… Le jardin du Luxembourg dessiné par l’artiste m’inspire joie et sérénité… Et après une séance de Tai Chi au milieu de la verdure et des promeneurs, je contemple la douceur de ses traits et je voyage loin et pourtant à côté… »
Nicolas, adepte de Tai Chi au Jardin du Luxembourg
Ecrit sur…
(…) Avec le manège, où les enfants juchés sur leurs chevaux de bois, enfilent les petits cercles de fer sur des baguettes de bois, le théâtre des marionnettes, les joueurs d’échecs, les kiosques Napoléon III qui proposent toujours moulins à vent, ballons, cordes à sauter ou boîtes multicolores de coco, le chalet-limonadier, les joueurs de boules, tout un univers bruissant de rires et de cris qui enchante encore les visiteurs du « Luco » de nos parents ou de nos grands-parents.
Thierry Bordas, librairie Jean Touzot / octobre 2004
Le marché des enfants rouges
Un marché…
Troisième recueil de la collection
Tirage offset. 500 ex. dont 50 tirages-de-luxe numérotés de 1 à 50, signés et comprenant une lithographie originale et 15 ex.avec emboîtage en bois de cageot créé par Yves Yacoël pour cette édition.
48 pages. Série de 40 dessins. Papier Rivoli 120 g.
Préface de Bertrand Tavernier, réalisateur.
Parution 6 juin 2004.
Prix public (unité) : 10 € / Prix tirage-de-luxe : 35 € / avec emboîtage : 60 €.
Il met en scène le plus ancien marché de Paris : le Marché des Enfants Rouges dans le 3ème arrondissement, fondé en 1615.
Il est le témoignage d’un coup de cœur. J’avais envie de traduire ce cadre ambiant afin de mettre en valeur l’essence même de cet endroit : y faire des emplettes ; manger, parler, et depuis peu jardiner… Tout ce qui fait l’esprit de voisinage tant recherché aujourd’hui. Le recueil est préfacé par Bertrand Tavernier, réalisateur, qui lui aussi, partage cet amour pour ce lieu de vie.
Témoignages
« Tout frais les petits croquis ! Tout frais ! Une nouvelle gourmandise de Marché ? Vous m’en mettrez un cageot ! »
Richard Toffolet, habitant du quartier des Enfants Rouges
« On dit de quelqu’un qui capture sur un carnet, sur une toile des gestes, des scènes de vie, qu’il les « croque sur le vif ». J’aime cette expression : « croquer sur le vif ». Croquer évoque la gourmandise, la fraîcheur (des produits, de la nourriture), le plaisir pris à les déguster. Tout cela convient parfaitement aux esquisses, aux « croquis » de Marie-AngeBelorgey, qui sont tous ici consacrés au Marché des Enfants Rouges, et aux artisans qui le font vivre. Croquer un marché, quoi de plus revigorant ? Et le faire avec une légèreté de trait, une rapidité, une concision dans le propos, bref, une vivacité qui capture et le mouvement, et toute la vie qui va avec. »
Bertrand Tavernier, réalisateur, habitué du marché des Enfants Rouges
« Un soupçon de sourires, une poignée de crayons, quelques feuilles de papier, vous mélangez bien, vous secouez le tout, vous obtenez une vue d'ensemble sur le Marché et son ambiance dessinée par Marie-Ange Belorgey.»
Un passant qui passait par là
« D'une manière simple et sincère j'aime vraiment ton travail, tes dessins ne demandent qu'à bouger... Pourquoi pas animés ? Voilà mes pensées.»
Thierry Poincin, patron de l'Estaminet
Les animaux de la ménagerie
Un zoo…
Quatrième recueil de la collection
Tirage offset. 500 ex. dont 50 tirages-de-luxe numérotés de 1 à 50, signés et comprenant un dessin original. 56 pages. Série de 50 dessins. Papier Centaure 135 g.
Préface de Théophile Barbu, envoyé spécial.
Parution 1er avril 2006.
Prix public (unité) : 15 € / Prix tirage-de-luxe : 35 €.
Il présente l’un des plus anciens zoo d’Europe : la Ménagerie du Jardin des Plantes dans le 5ème arrondissement, créée en 1794.
Je décide d'explorer et de rendre compte de ce petit zoo urbain qui invite à la découverte d'espèces inattendues en ville. Je voulais traduire un lieu convivial que l'on visite seul, accompagné ou en famille. Et présenter un univers animalier. C'est aussi un hommage à Loro, perroquet gris du Gabon, avec lequel j’ai passé quelques moments très drôles l'été 2004. Une manière de lui apporter les nouvelles de ses copains les bêtes! Le recueil est préfacé par Théophile Barbu, critique d’art, envoyé en mission spéciale pour relater les faits en croquis.
Témoignage
« Le poisson-chat du Havre fait « bliaouwblblblbl », la macaque de Pékin fait « houhouhâhâhâââ », l’hippopotame de Ouagadougou fait « brouhâhâââr », mon chien Mishima de Paris fait « burp’s » ?… Et là, moi j’fais « aïe aïe aïe » !!! Malheur ! Il vient de dévorer ton dernier recueil… Car comme pour ses croquettes de tes croquages il en est accro !!! Que vais-je bien pouvoir dénicher pour combler cet appétit ? Mais au fait, à quand des crobars sur les cabots ? »
Stéphane, propriétaire canin
Ecrit sur…
(…) Tout en finesse et en douceur, Marie-Ange Belorgey nous guide pas à pas dans ce petit oasis de verdure qui reste aussi sans doute l’un des plus anciens jardins zoologiques d’Europe. Devant nous se présentent tout à tour les placides vautours, les chouettes, hiboux et hulottes, sans oublier les flamants et les grues près de leur petit lac. Ce sont ensuite les surprenantes créatures du vivarium qui occupent la place : crocodiles et gros lézards, sans oublier une myriade de petites bestioles toutes aussi surprenantes les unes que les autres. Et puis, les sympathiques cabiais, les tortues géantes, les oryx, les gnous, les singes de toutes sortes… Marie-Ange, de son coup de crayon, sur le motif nous fait même oublier cages et barreaux, tant elle nous restitue la joliesse de ces moments-là, quand les ribambelles d’enfants sages ou dissipés parcourent ce jardin extraordinaire où les canards, c’est certain, parlent l’anglais !
A une époque où les jardins zoologiques traditionnels n’ont pas très bonne presse, et on le comprend, Marie-Ange choisit d’illustrer celui-ci d’une façon simple et naturelle en s’appuyant sur un singulier don d’observation. La recherche du détail juste, la pointe d’humour sous-jacente, la tendresse du regard transforment cette visite en rare moment de plaisir. Certes, les girafes et les hippopotames ont disparu, mais les autres sont toujours là… Restent le charme et le rire des enfants.
Thierry Bordas, librairie Jean Touzot / Mars 2006
Promenades canines
Des chiens…
Cinquième recueil de la collection
Tirage offset. 250 ex. 48 pages. Série de 28 dessins. Papier Centaure.
Textes de Stéphane Sambardier. Parution juin 2006.
Prix public (unité) : 15 €.
« Chiens, toutous, cabots… » autant de guides pour une déambulation urbaine à travers Paris. Ile Saint-Louis, Champs-de-Mars, Bois de Boulogne, Parc Montsouris, Belleville…
Cette histoire de chiens vient d’une rencontre tendre et amusante avec Mishima, croisé Labrador et Setter-irlandais. Egalement de promenades ludiques et exploratrices avec Clara, petite fille de sept ans et demi, fan de Husky, au Parc Montsouris. Wouaf! Wouaf!
En fête !
Une fête foraine…
Sixième recueil de la collection
Tirage offset. 500 ex. 76 pages. Série de 48 dessins. Papier Centaure.
Textes de Paul Fournel. Parution novembre 2006.
Prix public (unité) : 15 €.
De passage au Jardin des Tuileries dans le 1er arrondissement de Paris, je décide de rendre compte de la fête foraine estivale.
J’invite alors Paul Fournel, écrivain, à entrer en scène par le jeu de ses devinettes. Des rébus à découvrir à chaque détour, au hasard des attractions, pour un parcours ludique où il y aurait un lot à gagner à tout moment.
Chats d’appart’
Des chats...
Septième recueil de la collection
Tirage offset. 500 ex. numérotés (1 à 500). 88 pages. Série de 76 dessins.
Papier Editme Brut et papier Sendme Vergé pour la couverture.
Texte de MAB. Parution mai 2008.
Prix public (unité): 20 €
« Chats, matous, minets… » autant de félins urbains ronronnant à domicile ! Abbesses, Belleville, Château d’eau, Gare du Nord, Montreuil, Nogent, Porte d’Orléans, Richard Lenoir, Trocadéro, Versailles, Vincennes…
Suite à la précédente aventure auprès des chiens de la capitale, je décide d’aller tout naturellement à la rencontre des chats « des villes », d’appartements. Pour cela, je lance un avis de recherche via courriel et le bouche-à-oreille opère. Trente-neuf matous répondent alors à l’appel et s’offrent à la pose. Alanguis, paresseux, joueurs, sereins, gourmands… autant de portraits croqués dans l’instant et sur le motif. Miaou! Miaou!
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